Aurélia Paris, de Marguerite Duras

Publié le 4 Mai 2014

Genre : Journal

Date de parution : 1985

Quatrième de couverture :

"J'ai retrouvé ce Journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château.

Je n'ai aucun souvenir de l'avoir écrit.

Je sais que je l'ai fait, que c'est moi qui l'ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l'endroit, la gare d'Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l'aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelle maison ? Je ne sais plus rien.

Ce qui est sûr, évident, c'est que ce texte-là, il ne me semble pas pensable de l'avoir écrit pendant l'attente de Robert L.

Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m'épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver.

La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d'une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n'ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m'a fait honte." (M. D.)

La dernière guerre, Marguerite Duras l'a vécue tout à la fois comme femme dont le mari avait été déporté, comme résistante, mais aussi, comme écrivain. Lucide, étonnée, désespérée parfois, elle a, pendant ces années, tenu un journal, écrit des textes que lui inspirait tout ce qu'elle voyait, ce qu'elle vivait, les gens qu'elle rencontrait ou affrontait. Ce sont ces récits et des extraits de son journal, que Marguerite Duras a réunis sous le titre La douleur.

Mon avis :

J'ai eu envie de suggérer la lecture de ce petit journal qui clôt le recueil La douleur, car il m'a particulièrement touchée, et éveillé en moi une grande curiosité. J'ai dû le relire plusieurs fois pour mieux le comprendre et en apprécier la teneur. C'est l'histoire d'une petite fille juive, une dame et un chat, au cours des bombardements de la Seconde Guerre mondiale...

C'est un texte que j'ai trouvé beau et intéressant, mais qui demeure encore assez énigmatique pour moi... En un mot ? Durassien !

Aurélia Paris, de Marguerite Duras

Rédigé par Perrine

Publié dans #Nouvelles

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