Mercure, d'Amélie Nothomb

Genre : Roman

Date de parution : 1998

Quatrième de couverture :

Sur une île au large de Cherbourg, un vieil homme et une jeune fille vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l'abri de tout reflet ; en aucun cas Hazel ne doit voir son propre visage.
Engagée pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, va découvrir pourquoi Hazel se résigne aux caresses du vieillard. Elle comprendra au prix de quelle implacable machination ce dernier assouvit un amour fou, paroxystique...
Au cœur de ce huis clos inquiétant, Amélie Nothomb retrouve ses thèmes de prédilection : l'amour absolu et ses illusions, la passion indissociable de la perversité.

"La jeune romancière affiche plus que jamais son goût, un peu effrayant, pour un romantisme morbide. Tempéré, il est vrai, par l'humour et admirablement servi par un style vif et dépouillé." (Madame Figaro).

"D'une complexité vertigineuse, d'une érudition enlevée et jubilatoire." (Le Magazine littéraire).

Mon avis :

C'est l'histoire mystérieuse d'un vieillard qui s'éprend d'un amour fou, possessif et malsain pour Hazel, la jeune demoiselle qu'il séquestre. Sous couvert d'un terrible secret, il l'empêche et lui défend formellement de découvrir le reflet de son propre visage...

Cette histoire est très intéressante : j'ai vraiment apprécié la complexité du thème - de l'amour passionnel et possessif -, et la richesse psychologique des personnages. D'autre part, comme dans la plupart des autres romans d'Amélie Nothomb, on se régale des références littéraires de qualité qui foisonnent, notamment au sujet de La chartreuse de Parme de Stendhal et du Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas.

Enfin, l'une des originalités de ce roman tient au fait qu'il comporte deux dénouements, ce qui laisse au lecteur le privilège du choix !