La Machine infernale, de Jean Cocteau

Publié le 18 Septembre 2014

Genre : Théâtre

Date de parution : 1934

Quatrième de couverture :

Obéissant à l'oracle, Œdipe résout l'énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s'abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Œdipe se crève les yeux et sa mère se pend. S'inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie aux grandes figures grecques : Œdipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe en virtuose. Non, l'homme n'est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. Ce grand texte dit tout sur l'homme avec infiniment d'humour et de poésie.

Mon avis :

Cette pièce est une réécriture d'Œdipe roi de Sophocle par Jean Cocteau.

Je cite, en guise d'explication du titre de l'ouvrage, un extrait de la didascalie figurant au début de l'acte I : « Regarde, spectateur, remontée à bloc, de telle sorte que le ressort se déroule avec lenteur tout le long d'une vie humaine, une des plus parfaites machines construites par les dieux infernaux pour l'anéantissement mathématique d'un mortel. »

Cette pièce tragique, telle qu'elle est clairement définie ci-dessus en préambule, comporte néanmoins des éléments comiques, voire burlesques - comme l'apparition du fantôme de Laïus ou les réactions des soldats devant la reine -, qui la rendent distrayante. Cette pièce facile d'accès permet au lecteur de revisiter ses classiques avec humour, en toute simplicité !

La Machine infernale, de Jean Cocteau

Rédigé par Perrine

Publié dans #Théâtre

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